Château de Hartes

Philippe MAZEAU s’est installé sur cette propriété d’une quinzaine d’hectares d’un seul tenant, proche du Château TOUTIGEAC en 1972. Ce domaine est aujourd’hui exploité par les Vignobles TOUTIGEAC.
En Gascon, être "HART" signifie que l’on est rassasié, ce qui veut dire que la maison de HARTES est une maison où on mange bien et à sa faim. Par ailleurs, il circule une savoureuse histoire sur cette belle maison forte que nous vous relatons ici…

Caractéristiques :
  • Superficie : 15 hectares,
  • Moyenne d’âge du vignoble : 35 ans,
  • Nombre de bouteilles produites : 110 000 Bouteilles,
  • Vins élaborés : rouge, blanc, rosé,
  • Terroirs : croupe agilo-calcaire et présence de boulbènes (argiles fines) sur les hauteurs,
  • Altitude : 70 mètres,
  • Exposition des parcelles : pentes douces exposées sud.
  • Chateau de HARTES - Aquarelle
  • Chateau de HARTES - Vue du ciel
  • Chateau de HARTES - Les vignes
  • Chateau de HARTES - Vue des cerisiers
  • Chateau de HARTES - La Grange
  • Chateau de HARTES - Vue du Jardin en été
UN PEU PLUS D'HISTOIRE
En l’an 1385, une anecdote illustrant la vie au cours de cette période du Moyen Age se déroula au Château de HARTES. Le Sieur Delamolhayre, propriétaire des lieux (une maison fortifiée et une propriété) se faisait passer auprès de ses voisins paysans pour noble. Les paysans, qui étaient illettrés, avaient de forts soupçons concernant cette appartenance à la noblesse. Ils eurent l’idée de demander au curé de la paroisse du village de TOUTIGEAC, dont dépendait le Château de HARTES, de vérifier si le Sieur Delamolhayre était inscrit sur la liste des personnes qui payaient des impôts… Effectivement le Sieur Delamolhayre y figurait bien, ce qui prouvait qu’il n’était pas noble puisqu’à cette époque les nobles ne payaient pas d’impôts.

Furieux contre le curé, Le Sieur Delamolhayre le gifla publiquement un dimanche à la sortie de la messe, ce qui à cette époque constituait une insulte intolérable pour un homme du clergé. Le curé déposa une plainte, et la maréchaussée (les gendarmes de l’époque) vint de Bordeaux pour arrêter le Sieur Delamolhayre. A l’époque les moyens de déplacement dans les campagnes étaient longs et difficiles en hiver, Bordeaux se trouvant à 45 Km, la maréchaussée se trouva immobilisée en chemin par de fortes chutes de neige. Pendant ce temps là le Sieur Delamolhayre pris de remords, vint faire amende honorable auprès du curé et lui présenta ses excuses, le curé les accepta et l’affaire en resta là… Jusqu’au jour où un enfant en bas âge du Sieur Delamolhayre perdit la vie. Le curé, qui était un brave homme, accepta que l’enfant de celui qui l’avait offensé, mais s’était repenti, fût enterré sous l’autel de l’église de TOUTIGEAC dans un petit sarcophage en pierre taillée.

Quelques siècles plus tard, lors de travaux de construction dans l’ancienne église de TOUTIGEAC (dans les années 50) nous avons retrouvé ce petit sarcophage ; puis, après quelques années, nous avons eu l’explication en retrouvant aux archives départementales le livre du curé de TOUTIGEAC qui avait mentionné cette histoire.